Présentation du centre Sainte-Camille

Objet : visite du centre psychiatrique l’oasis d’amour avec Grégoire et Johanna

Date: 20 avril 2010

Créateur du centre : Grégoire

 Suite à des problèmes de santé, Grégoire a été sensibilisé au traitement des malades mentaux, considérés comme ensorcelés dans les pays africains, souvent enchaînés pendant des années, comme seule réponse à cette pathologie.

 Il a d’abord ouvert sa maison aux malades, les a nourrit, logés et traités en êtres humains. Par la suite, il a rassemblé des fonds, provenant de personnes qui adhéraient à cette façon de soigner, ce qui lui permis d’ouvrir un premier centre en Côte d’Ivoire, suivit par un second quelques temps après.

 Etant béninois, il est revenu dans son pays, pour construire un centre à Bohicon, puis à Avrankou près de Porto Novo, et maintenant, un nouveau centre est en train de voir le jour à Djougou, où la ville a mis à sa disposition plusieurs hectares de terrain. Ces établissements sont reconnus par le ministère de la santé, et l’ambassade de France.

 Notre visite s’est déroulée à Avrankou.

La fréquentation du centre : en majorité des jeunes, remarqués errants dans les rues, et quelques adultes confiés par les familles.

Les financements : proviennent de dons d’associations françaises, espagnoles, italiennes, hollandaises, canadiennes, et aussi de subventions de l’Ambassade de France.

L’établissement : comporte 4 parties

-Le logement des malades et une cuisine africaine

-La salle de consultation

-Une pharmacie

-Un complexe d’activités artisanales, couture, coiffure, batique, boulangerie, élevage de porcs et de lapins. Les produits sont vendus dans une salle d’exposition, sauf le pain qui est vendu à 80 mamans qui achètent chacune environ 30 baguettes, qu’elles revendent.

Le traitement : les patients sont suivis par un psychiatre, 1 médecin généraliste, 2 infirmières, 3 aides-soignantes et une animatrice. Le traitement médical, la formation professionnelle et l’intégration sont mis en place pour soigner les malades.

Un suivi mensuel accompagne les patients qui retournent dans leur village.